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La douleur
Maîtriser la douleur fait partie des préoccupations quotidiennes du Chirurgien Dentiste.
On peut distinguer schématiquement la douleur physique et la souffrance psychologique, même si les deux sont souvent mêlées. De nos jours, il est existe des techniques qui y répondent correctement.
L'anesthésie pour traiter la douleur physique
L'anesthésie est le principal traitement de la douleur physique que peut générer les soins dentaires. Elle permet de bloquer temporairement la propagation des signaux le long des nerfs.
On peut schématiquement diviser l'anesthésie dentaire en trois groupes : l'anesthésie de contact, qui permettent d'endormir très superficiellement la gencive, l'anesthésie locale, qui permettent d'endormir un groupe de 2 à 3 dents et l'anesthésie loco-régionale, qui permettent d'endormir toutes les dents d'une demi-arcade. Selon les besoins, le praticien utilisera l'une ou l'autre de ces techniques.
Injectée en quantité infime, le produit anesthésiant est normalement sans effet toxique. Des réactions allergiques sont toutefois possibles. Il est donc important de signaler au praticien une allergie connue à un médicament.
De l'adrénaline est habituellement associée aux anesthésiques pour en améliorer l'efficacité et limiter les saignements.
Après une anesthésie, il faut s'abstenir de mastiquer quoi que ce soit aussi longtemps que persiste l'insensibilité de manière à éviter les morsures à l’intérieur de la bouche (lèvres, joues, langue). Il faut être particulièrement vigilant à ce sujet lorsque le patient est un enfant.
Des techniques pour traiter les souffrances psychologiques
Si l'anesthésie agit sur les composantes physiques de la douleur, elle ne peut rien sur ses aspects psychologiques. Pour les patients les plus anxieux, le chirurgien-dentiste peut proposer différentes approches et techniques.
Expliquer
Des explications claires et complètes sur le traitement, sur les gestes concrets que va effectuer le praticien et sur les outils qu'il va utiliser permettent souvent de détendre les patients inquiets. Il peut être nécessaire de lui décrire, étape par étape, la progression des soins, qu'il pourra suivre, s'il le souhaite, à l’aide d’un miroir.
Le MEOPA
Pour aider les patients, très anxieux, en échec de soins ou en situation de handicap, à mieux accepter les soins dentaires, le chirurgien-dentiste peut proposer une sédation par MEOPA (Mélange Équimolaire Oxygène-Protoxyde d'Azote, soit 50 % de O2 et 50 % de N2O), gaz sédatif qui permet aux patients de vivre l'acte médical toujours conscients, mais beaucoup plus détendus.
L'utilisation du MEOPA par le praticien est soumis au suivi de la formation "MEOPA" figurant dans la liste des formations reconnues conformes par l'AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) et au suivi d'une formation aux gestes d'urgence datant de moins de 5 ans.
L'Hypnose
Pour aider le patient à s'apaiser lors du soin dentaire, il existe aussi l'hypnose. Cette méthode s'adresse aux personnes anxieuses mais qui ne sont pas angoissées au point de refuser de s'asseoir sur le fauteuil.
Le patient ferme les yeux et se laisse guider par la voix du dentiste qui l'oriente dans un univers mental éloigné de celui du cabinet dentaire. L'objectif est d'aider la personne à se décontracter pour que le dentiste puisse procéder aux soins en toute efficacité.
Pour pratiquer l'hypnose, le chirurgien dentiste doit avoir suivi une formation spécifique.

L'art dentaire a beaucoup évolué depuis le XVIIIème siècle, y compris dans la prise en compte des souffrances du patient.

Injection d'un anesthésique avant intervention sur une dent.

Des explications claires et complètes contribuent à diminuer l'anxiété du patient.

Traitement d'une carie d'un enfant sous MEOPA.